mercredi 11 juillet 2007

Chypre et Malte adopteront l'euro en 2008


A compter du 1er janvier 2008, la zone euro comptera 15 pays et rassemblera 319 millions d'habitants.


Chypre et Malte ont obtenu, mardi 10 juillet, l'accord définitif des ministres européens des Finances pour adopter l'euro le 1er janvier 2008, a-t-on appris de sources diplomatiques. Lors du conseil Ecofin à Bruxelles, les ministres ont également établi les taux de change définitifs des deux monnaies. Une livre chypriote vaudra 0,585274 euro et une lire maltaise, 0,429300 euro.
Chypre et Malte deviendront ainsi les 14e et 15e pays membres de la zone euro. Il s'agit du troisième élargissement de la zone depuis sa création en 1999. Elle rassemblera ainsi une population totale de 319 millions d'habitants. L'économie des deux Etats représente 0,2% du Produit intérieur brut de la zone euro.

La Slovaquie, prochain sur la liste de l'Eurogroupe

Fernando Teixeira dos Santos, ministre des Finances portugais, a félicité "ces deux pays pour ce succès, obtenu grâce à des bonnes politiques, et j'espère que l'adoption de l'euro les encouragera à maintenir ces bonnes politiques et (...) à améliorer leur compétitivité". Le Portugal préside l'Union européenne depuis le 1er juillet.

Le dernier pays à avoir intégré la zone euro est la Slovénie, le 1er janvier 2007. Après Malte et Chypre, le prochain pays membre à entrer dans l'Eurogroupe devrait être la Slovaquie en 2009.

vendredi 6 juillet 2007

Projet de fusion sous le statut d'une société européenne


Suez compte doter son union avec GDF du statut de société européenne

"La direction de gaz de France nous sa donné l'accord de discuter la possibilité de transformer le groupe fusionné en une société européenne", a déclaré à La Tribune le PDG de Suez, Gérard Mestrallet.

Alors que l'Elysée doit décider dans les prochains jours si les deux groupes français doivent être fusionnés, la prochaine étape verrait, selon les voeux de Suez, la transformation de l'ensemble dans la forme juridique d'une société européenne.

"La direction de gaz de France nous sa donné l'accord il y a un an de discuter la possibilité de transformer le groupe fusionné en une société européenne", a déclaré à La Tribune le PDG de Suez, Gérard Mestrallet, en marge d'une conférence sur la gouvernance d'entreprise.

Une telle transformation ne pouvait se faire dans le cadre de la fusion projetée. Les négociations avec les représentants du personnel des deux groupes qui devraient obligatoirement se tenir pourraient en effet durer jusqu'à 12 mois. Faute d'accord, un organe supérieur (à préciser) doit trancher. Tout ceci aurait pu retarder la fusion Gaz de France - Suez qui est déjà dans les limbes depuis plus de 18 mois.

Suez avait déjà déclaré vouloir se transformer en Société européenne en fusionnant avec le belge Electrabel, mais n'a pu le faire pour l'heure en raison d'un retard de transposition des directives nécessaires par l'Etat belge.

L'Europe sous la Présidence Portugaise pour six mois


La présidence portugaise veut un nouveau traité pour octobre

Le 1er juillet, le Portugal reprend le flambeau de la présidence de l’Union européenne pour six mois.

Un traité européen en octobre: telle est la grande priorité de la présidence portugaise. À la fin du Conseil européen des 21 et 22 juin derniers, le Premier ministre portugais José Sócrates a annoncé en effet que la présidence portugaise convoquerait une conférence intergouvernementale qui devrait s'ouvrir le 23 juillet. Les représentants des États membres auront ainsi pour tâche de rédiger le futur traité européen.

Parmi les autres priorités figure la préparation du nouveau cycle de la stratégie pour la croissance et l'emploi, que la présidence portugaise souhaite davantage orienter vers l'innovation.

Dans le domaine de la justice et des affaires intérieures, l'immigration, clandestine ou non, et l'entrée de nouveaux États membres dans l'espace Schengen constitueront les principaux points à l'ordre du jour.

Enfin, en ce qui concerne l'action extérieure de l'Union européenne, la présidence concentrera son attention sur les relations de l'Union avec le Brésil et les pays d'Afrique et de la Méditerranée. Temps forts: le tout premier sommet Union européenne-Brésil, le 4 juillet, et le sommet Union européenne-Afrique de décembre, qui devrait aboutir à l'adoption d'une stratégie commune.

Depuis janvier 2007, un nouveau système de rotation de la présidence du Conseil de l'Union européenne est en vigueur. Il prévoit l'application d'un programme commun durant trois présidences successives. Les présidences allemande, portugaise et slovène ont ainsi fixé les quatre grandes priorités suivantes: la rédaction d'un nouveau traité, la consolidation de la stratégie de Lisbonne, l'adaptation de nos politiques en matière de sécurité et de justice à l'évolution du monde et, enfin, le renforcement du rôle de l'Union sur la scène internationale. Bien que la présidence soit partagée par trois pays, elle est confiée officiellement à l'un d'entre eux chaque semestre. Le Portugal a ainsi déterminé ses propres orientations pour chacune des grandes priorités.

Le Fonds Social Européen (FSE)


Fonds social européen : lancement de la programmation 2007-2013

Le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi lance, le 9 juillet à Marseille, la programmation 2007-2013 du Fonds social européen (FSE) en France. Elle aura pour axe prioritaire la réussite des politiques nationales et locales en matière d’emploi et d’insertion professionnelle. Les montants alloués s’élèvent à 4,5 milliards d’euros.

Qu'est-ce que le FSE?

Le FSE est un moyen de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité
Le Fonds social européen (FSE) et l'un des Fonds structurels de l'Union européenne. Il a pour objectif de réduire les écarts de richesse et de niveaux de vie entre les États membres de l'UE et leurs régions, et par voie de conséquence de promouvoir la cohésion économique et sociale.

Le FSE se consacre à la promotion de l'emploi au sein de l'UE. Il aide les États membres à rendre leur main-d’œuvre et leurs entreprises plus aptes à relever de nouveaux défis mondiaux. En bref:

• Le financement est réparti entre les États membres et les régions, en particulier ceux dont le développement économique est moins avancé.
• Il s'agit d'une composante clé de la stratégie pour la croissance et l'emploi de l'UE, qui vise à améliorer la vie des citoyens de l'UE en leur offrant de meilleures compétences et perspectives d'emploi.
• Et il s'agit d'un projet d'ampleur. Au cours de la période 2007-2013, l'Union européenne distribuera environ 75 milliards d'euros à ses États membres et à ses régions afin d'atteindre ses objectifs.

Le FSE en perspective

La stratégie pour la croissance et l'emploi est la principale stratégie de l'UE visant à garantir la prospérité et le bien-être de l'Europe et des Européens, aujourd'hui et demain. Dans ce contexte, la stratégie européenne pour l'emploi encourage les 27 États membres à collaborer pour augmenter la capacité de l'Europe à créer davantage d'emplois de qualité et à offrir aux personnes les compétences nécessaires pour occuper ces emplois. Elle sert de guide au FSE qui investit l'argent européen pour atteindre ces objectifs.

Le FSE en partenariat

La stratégie et le budget du FSE sont négociés et décidés entre les États membres de l'UE, le Parlement européen et la Commission européenne. Dans le cadre de ces négociations, des programmes opérationnels d'une durée de sept ans sont planifiés par les États membres conjointement avec la Commission européenne.
Ces programmes opérationnels sont ensuite mis en œuvre par un large éventail d'organismes des secteurs publics et privés. Parmi ces organismes figurent des autorités nationales, régionales et locales, des établissements d'enseignement et de formation, des organisations non gouvernementales (ONG) et le secteur associatif, ainsi que des partenaires sociaux, par exemple des syndicats et des comités d'entreprises, des associations sectorielles et professionnelles et des entreprises.

Exemples de projets financés par le FSE entre 2000 et 2006

• Stimuler le développement économique par la création d’entreprises

• Promouvoir le commerce et l'artisanat au niveau local

• Accompagner les sourds tout au long de leur parcours professionnel

• La gestion «holistique» pour améliorer les performances de la main-d’œuvre

• Créer des lieux de travail plus flexibles et favorables à l’égalité des chances